SOUVENIRS DE PROMENADES ET RANDONNEES

aux trois fontaines

col errotzate

Ibarron

Kakueta

Lakhura

Manttobaita

Ferme basque

Sentier Rhune

Ruisseau des Trois Fontaines

Source de la Nive

7 août

La première ascension du Mont Blanc

Le médecin Gabriel-Michel Paccard, 29 ans, et le chasseur savoyard Jacques Balmat, 24 ans, entreprennent l'ascension du mont Blanc. Ils ont ainsi relevé le défi de Horace Bénédict de Saussure, un jeune scientifique genevois, qui avait promis une forte récompense à qui atteindrait le premier le plus haut sommet d'Europe. Cette ascension marque le début de l'alpinisme. Les deux hommes ont aujourd'hui leurs statues sur la place de Chamonix.

Joseph Vallot, scientifique montagnard botaniste de profession, a également été mécène, cartographe et bâtisseur : il construisit, sur le rocher des Bosses (au lieu-dit "Rochers foudroyés") le célèbre observatoire à l'intérieur cossu et... exotique... avec son salon chinois, ainsi que la cabane Vallot, aujourd'hui remplacée par le refuge du CAF (Club Alpin Français).
  Entre 1887 et 1920, Joseph Vallot effectua 34 ascensions du Mont-Blanc et il resta peu ou prou une année de sa vie (en séjours cumulés) sur les plus hautes altitudes (4350-4807 mètres). Il fut aussi le cofondateur de la société cinématographique Gaumont.

Le label « Ville d'Art & d'Histoire » - obtenu en 2012 - vient conforter la politique patrimoniale et culturelle forte engagée
de longue date à Bayonne. C'est la reconnaissance de 2000 ans d'Histoire et de la richesse patrimoniale de la ville.

De la cathédrale gothique - inscrite au Patrimoine Mondial de l'Humanité en 1998 dans le cadre des Chemins de
Saint-Jacques-de-Compostelle - au secteur sauvegardé, en passant par les remparts, le cloître, le Musée basque et le
Château-Vieux, un véritable voyage dans le temps.

Contre les Pyrénées, deux petites vallées préservées proposent de quitter les sentiers battus pour des chemins qui invitent à la découverte.
Les vallées de Neste Baronnies sont comme leurs montagnes : préservées et pourtant si accessibles.

A proximité des grands axes, 15 villages se sont regroupés pour former la Communauté de Communes Neste Baronnies. Sites touristiques, activités, patrimoine, randonnées, nature, autant de découvertes...

  Des paysages qui inspirent le calme, les plaisirs simples de la découverte, le temps retrouvé.
     Des collines verdoyantes, avec en fond des montagnes que l'on peut gravir, des ruisseaux ou des rivières tranquilles.
     Des prairies entretenues et des ambiances changeantes à ressentir selon l'heure ou la saison.

Les vallées de Neste Baronnies sont avant tout à l'échelle humaine. Entre 500 et 2000 m d'altitude (signal de Bassia culminant à 1921 m), entre le plateau de Lannemezan et les montagnes d'Aure, elles ont l'authenticité des pays longtemps travaillés par les hommes qui se sont succédés marquant leur présence sans jamais heurter l'équilibre installé.

      Des paysages préservés, rythmés par les villages ou les hameaux installés en crête ou en bord de rivière, un chien assoupi au milieu d'une route, un troupeau de brebis ; tout cela vous fera retrouver le temps.

LESCAR

Lescar est située à sept kilomètres à l'ouest de Pau sur la rive droite du gave de Pau.

Les terres de la commune sont arrosées² par le gave de Pau et son affluent, l'Ousse des Bois (elle-même rejointe sur la commune par le canal du Moulin alimenté par les ruisseaux Lagoué et le Lau et le tributaire de celui-ci, le ruisseau Lescoure). Des affluents du Luy de Béarn, l'Aïgue Longue³ (ainsi que son tributaire, le ruisseau le Lata) et l'Uzan, traversent également la commune

Au pied de la colline où s'étend l'actuelle Lescar se trouvait autrefois une citadelle (oppidum) appelée Beneharnum, citadelle avec camps retranchés pendant l'occupation romaine sur l'Aquitaine de 56 av. J.-C. à l'an 419 de notre ère. Elle fut cité romaine dès le III^e siècle. Beneharnum fut rasée vers 841 par les Vikings et Morlaàs passa au rang de métropole béarnaise. Une nouvelle cité, Lescar, se développe sur la colline à partir du XII^e siècle. Son évêque préside les États de Béarn et les rois de Navarre de la lignée d'Albret choisissent la cathédrale pour abriter leur sépulture.

L’Évêché existait dès le V^e siècle avec une église cathédrale, Saint-Julien, dans la Basse-ville. Détruite par les Normands en 841, rebâtie au XIII^e siècle, elle fut de nouveau détruite en 1569 par les troupes protestantes de Montgomery. Reconstruite une troisième et dernière fois au XVII^e siècle, seul le clocher pignon de l’église romane a semble-t-il survécu. Saint-Julien ne fut donc cathédrale que durant la deuxième moitié du premier millénaire.

Au X^e siècle, il subsistait dans la Haute-ville un baptistère dédié à Saint-Jean-Baptiste. Un soldat repenti, « Loup-Fort », construisit à sa place une chapelle et un monastère sous le vocable de « Sainte-Marie ». En 1062, la chapelle fut consacrée cathédrale et Lescar devint Évêché. Sous la Révolution, en 1791, il fut supprimé et rattaché à celui de Bayonne en même temps que celui d’Oloron Sainte-Marie qui deviendra le 22 juin 1909, le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.

Traversée par la voie d’Arles qui suit le tracé du GR 653, la cité béarnaise est une étape sur les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

La ville s’ouvre aussi sur la nature avec le Lac des Carolins, lac aménagé en promenade aux portes de la cité. Lescar est proche des vignobles du jurançon, du plan d'eau de Laroin et de son centre de pêche sportive, des jardins du Château de Momas.